Projet : Classes de paix dans le Vercors
OBJECTIF : proposer à des jeunes de MJC ou d’établissements scolaires de passer une semaine de découverte de thèmes liés à la résistance et la citoyenneté.
Pourquoi ?
Promouvoir la culture de la paix auprès d’enfants et d’adolescents.
Expérimenter une démarche d’apprentissage fondée sur le jeu, l’expression et la créativité.
Offrir à ces enfants et à ces adolescents une aventure originale et agréable aboutissant à une
expression collective et concrète sur un support artistique.
Former des jeunes « porteurs de paix » et créer les bases d’un nouveau réseau.
Valoriser des outils pédagogiques existants et en concevoir de nouveaux.
Quand ?
5 jours pendant une période de vacances scolaires
3 réunions au moins de préparation : présentation du projet aux futurs participants,
introduction du thème de la paix (avec l’utilisation des outils pédagogiques de l’Ecole de la
Paix de Grenoble), recueil des attentes des enfants et adolescents et préparation matérielle du
séjour.
1 soirée de restitution lors de laquelle les participants pourront présenter leurs réalisations à un
public élargi : établissement, parents, amis, etc.
Qui ?
Les participants
Les classes de paix sont conçues pour des groupes d’une douzaine d’enfants et d’adolescent de 12 à 18
ans. Ce nombre a été choisi pour permettre à la fois un accompagnement pédagogique de qualité et
une dynamique d’échange et d’action collective. Le contenu peut être adapté aux participants et à leurs
attentes particulières. Le projet a pour ambition de toucher un public le plus large possible. Une
attention spéciale sera accordée aux personnes prises en charge par des établissements d’éducation
spécialisée. La richesse des échanges sera assurée par la mixité des participants (diversité culturelle,
sexuelle, d es villes/quartiers et des institutions d’origine).
Les intervenants pressentis
1. Les Passagers : association de plasticiens pour l’accompagnement des ateliers de
création (cf. descriptif ci-joint)
2. Véronique Launay : philosophe, sur la question de la communication non violente.
3. Un spécialiste des échos actuels des idéaux de la Résistance.
Où ?
Ces « classes de paix » auront lieu dans le Vercors (l’Oasis à Lans-en-Vercors ou dans d’autres centres
de vacances du plateau), pour le partenariat existant, l’histoire du lieu, sa nature protégée et sa
proximité avec Grenoble.
Comment ?
Construire en partie le projet avec nos partenaires, qui joueront à la fois un rôle d’expertise à propos
de leurs publics et de relais pour nos propositions. L’implication d’un référent adulte pour chaque
groupe de participants sera exigée, la présence d’un encadrant sur la semaine sera envisagée. Nous
espérons par là en faire de véritables relais et sensibiliser leurs équipes éducatives à notre démarche.
La plupart des activités se trouveront reliées à une trame et pourront faire évoluer une sorte de jeu de
rôles. A l’intérieur de ce cadre cohérent, différents thèmes seront abordés (par exemple : la
communication non violente, l’histoire locale de la résistance, le respect de la nature, les droits des
enfants, les violences sociales, l’interculturalité et la solidarité internationale, certains éléments de
l’actualité politique et sociale, etc.) selon une démarche pédagogique active, créant un cadre propice à
l’expression et à la créativité des enfants. L’EPG dispose pour cela d’outils et de personnes ressources.
Par l’intermédiaire de ce projet, l’EPG souhaite aussi faire appel à de nouveaux témoignages,
expériences et méthodes.
Chaque semaine verrait le groupe réaliser une production écrite, doublée d’une création artistique
(accompagnée par des professionnels) tirées des réflexions des participants. Seront ainsi créés des
œuvres associant écriture et création plastique, peinture ou musique. Ces réalisations seront présentées
lors de la soirée de restitution et éventuellement éditées sur CD-Rom. Elles entreront dans la
constitution d’une malle pédagogique de l’EPG et pourront être présentées sous la forme d’une
installation dans divers lieux.
De manière générale, nous souhaiterions limiter la « consommation » d’activités ludiques et culturelles
pour leur substituer des jeux ad hoc (compétitifs et coopératifs), des activités en pleine nature (jeux de
piste, chasses au trésor, à l’homme, etc.) qui s’intégreront plus facilement au contenu des échanges.
Enfin, il sera possible de penser certaines obligations de la vie quotidienne (courses, cuisine, vaisselle,
ménage, rangement) comme autant de supports de partage et de médiations.
L’emploi du temps est à préciser. Il donnera une place importante au travail collectif d’écriture (slam)
et de création artistique.
Nous laisserons au moins 2 heures quotidiennes de temps libre aux enfants et aux adolescents. Des
propositions de promenades ou d’activités sportives seront formulées.
Pérennisation
Nous voulons assurer une pérennisation de ce projet à différents niveaux :
Faire en sorte que les participants deviennent des « ambassadeurs de paix » au sein d’un
réseau accompagné par l’Ecole de la paix ou indépendant de l’association.
Inclure les « classes de paix » dans les animations et formations proposées régulièrement par
l’Ecole de la paix : disposer de cette expérience pour affiner le projet, d’un ensemble d’outils
pédagogiques, d’un noyau de partenaires nouveaux.
Pour y arriver, nous devons :
Apporter un soin particulier à la concrétisation de la première expérience pour en faire un
modèle reproductible.
La faire connaître par la médiatisation de la soirée de restitution, la circulation de l’exposition,
la diffusion des CD-Rom, etc.
Travailler sur les possibilités d’autofinancement
